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Ah ma chère mère - tu m'as quitté il y a déjà 37 ans, une vie, celle de mon fils que tu as laissé à un an- il va faire dans quelques jours 38 ans.

Tu es partie comme ça - la mort t'a prise dans ton sommeil -sans nous dire au revoir - ni adieu - ni recommander quoi ce soit - Ah si tu savais quel VIDE tu as laissé - tellement grand et immense que je ne peux pas jamais oublié l'instant quand mon frère est venu m'annoncer ton décès .

Je ne voulais pas croire - comment toi qui me parlait la veille - qui préparait le mariage de ma soeur (morte il y a sept ans) aussi - tu as rendu visite à toute la famille et tu leur faisais tes adieux comme si tu savais que tu allais quitter ce monde.

Je prie dieu jour et nuit pour que ton ame soit en paix.

Mais ce que je veux écrire ici - C'est ma vie après ton départ.

L'enfer qui a commencé pour moi - d'abord je ne savais pas comment vivre sans te voire - sans venir te demander des conseils - comment j'allais entrer à la maison et ne pas te trouver toujours souriante - en m'accueillant. Qui va m'aider  à me dire - tout va s'arranger ma fille - je me sentais très forte - j'avais une maison - un foyer supplémentaire, celui oû j'ai passé mon enfance et ma jeunesse, et en une fringue de seconde - je n'avais plus cette chaleur.

Et en 37 ans beaucoup de choses sont passées - et le plus dur était pour moi - j'avais une horreur de mari - qui m'embettait moins quand tu étais avec nous - mais depuis ta mort - c'etait la vraie souffrance qui a duré 13 annés - et après il m'a pris mes enfants  et on a divorcé - car la vie était impossible, invivable avec lui- tout  d'un coup je me suis retrouvée seule - tu n'étais pas là pour me consoler - pour me prendre dans tes bras - je me sentais faible - sans courage - et orpheline - mon dieu comme le mot orphelin fait mal - mais bien sur on peut rien dire contre le destin - le bon dieu qui t'a prie et on ne peut réagir - car on appartiend tous au bon dieu - et chacun son tour - c'est le soulagement qui m'a laissé à supporter ta mort.

Je ne fais que prier le bon dieu et lui demander que tu sois heureuse dans ton nouveau monde - tu étais une femme que tout le monde aimait - et je suis sure que meme le bon doit t'aimer et que tu sois au paradis maintenant.

 "ALLAH YRHAMEK WI WASSA3LIK" ma chère mère -

Tu ne peux imaginer comme j'avais tant besoin de toi - ah si mes enfants savent la valeur de la mère - je n'ai rien contre eux mais c'est pas comme nous - nous les parents c'était tout - jamais je pensais survivre après ta mort.

Mais on vit - heureuse ou malheureuse la vie continue - mais tu es toujours dans mon coeur et dans celui des mes frères soeurs - chaque fois qu'on se retrouve - on ne fait que t'évoquer - et dire ma mère allah yrhamha a fait - était ........

J'ai écris ce petit mot - car c'est bientot l'anniversaire de ton décès et je me souviends et me souviendrais toujours - du soir ou petit matin quand on est venu m'annoncer ton décès. Cela fait énormément mal - la souffrance, on ne peut pas la décrire . Enfin on est là avec nos bons et mauvais souvenirs - la vie continue bonne ou mauvaise - mais tu n'es plus avec nous.

ALLAH YRHAMAK YA A3DDAM OUM.

A l'age de la soixantaine - on fait souvent retour en arrière - c'est à dire on reviend aux souvenirs qui restent marqués dans la tete, bons ou mauvais - ils sont là - on peut pas ,ou on veut pas les oublier.

Mais j'ai eu une enfance très très heureuse - très gatée par mes parents -au point que je croyais que je pouvais avoir le monde à ma portée.

Chose normale pour une jeune fille - qui était mignonne - et qui plaisait à tout le monde - et qui avait beaucoup de succès, je ne me ventes pas là - mais c'est la réalité -(c'est pour ça que l'autre partie de ma vie qui était très très malheureuse) je ne pouvais pas l'accepter. C'est un point que je marques.

A notre époque dans les années 1968 et 1969 - c'était que les demandes en mariage qui se faisaient par l'intermediaire de la famille, des amis, des relations - ou lorsqu'on va dans une reception ou un endroit qu'on ne connait pas - bah les gens interressées - commencent à demander d'après toi - c'est la fille de quelle famille - son père qu'est ce qu'il fait - et elle aussi -qu'est ce qu'elle fait actuellement.

Enfin - on veut tout un compte rendu sur cette personne qui leur a plu à l'occasion oû ils l'ont vu. (bien sur après avoir demandé son adresse).

Et voila - ils se presentent ils font les présentations et ils font leur demande.

Ca c'est un petit aperçu que j'ai donné comment se passait le mariage à mon époque.

Mais moi je detestais ça - quand j'avais 16 ans je commençais à lire les romans photos  à l'époque - je voyais les aventures amoureuses des couples et je voulais aussi me marier par amour - connaitre l'homme qui doit etre mon futur mari.

Mais c'était un rêve qui n'a jamais pu se réaliser. Car j'étais amoureuse et lui aussi était de moi - j'avais 19 ans et lui 31 ans et c'était le prince charmant dont je rêvais - mais ça été arreté brusquement sans jamais je n'ai connu la raison.

Et depuis je n'arrivais pas à m'attacher à aucun homme - et pourtant ce ne sont pas les demandes en mariage et les types étaient bien- mais moi je faisais la comparaison - ils ne sont pas comme mon amoureux que j'aimais - au point oû ma defunte mère

 me disait -"mais arrete, on va pas te confectionner un" H"- c'était le demunitif de mon amoureux.

Enfin j'ai eu beaucoup de propositions qui étaient approuvés par mes parents et que j'acceptais - mais une fois qu'on va officilialiser la chose - je refusais.

Et quand quelqu'un me plaisait - mes parents ne voulaient pas de lui - ce qui fait - ce que je voulais - eux le refusait et  vise-versa.

Et me voila mariée à un homme dont je n'éprouvais rien pour lui - j'ai fais un mariage tradidionnel - sans connaitre l'homme - sans connaitre son caractère - ni sa façon de vivre.

Et çà été l'erreur que j'ai commise et que j'ai payé chèrement.

Je ne veux pas donner de détails de tout ce que j'ai enduré- impossible - mon blog peut etre lu par mes enfants et je ne veux pas dire du mal de leur père - tout ça je le garde pour moi.

J'ai vécu avec cet homme 14 ans - j'ai eu 3 enfants - ils sont majeurs et mariés mariés maintenant - j'ai 6 petits fils.

Je peux dire que c'est la joie qui m'a fait revivre du manque dont je vivais - lui s'est remarié avec une autre - il est heureux - il a eu un enfant avec elle- cette dernière qui a élevé mes enfants - toute ma vie je la remercierais pour tout le bien qu'elle leur fait - elle était vraiement une deuxième mère pour eux et elle est toujours et moi je l'estimes beaucoup elle ,et toute sa famille - et je leur dis MERCI MERCI ET MERCI d'avoir aimé mes enfants comme les leurs.

Maintenant je parles après le divorce, un changement radical pour moi - je n'avais plus ma mère qui était décédée pendant que j'étais mariée - il y a 36 ans de ça - toute jeune encore (46 ans).

Me retrouvant à la maison paternelle - avec un père (décédé aussi en 1997) - mais à l'époque était marié à une autre femme - je n'ai pas pu vivre avec eux - vu qu'il y avait un autre mode de vie dont je n'étais pas habituée.

Alors j'ai vécu un peu chez ma soeur (morte il y a 6 ans) plus jeune que moi - pendant une periode - et après j'ai cherché un logement en location ou j'habites jusqu'à présent.

Mais ça été très dur pour moi de vivre seule, surtout que je suis partie de chez mes parents au domicile conjugale. Alors il fallait apprendre à vivre seule - à dépendre de moi-meme- (bien sur je me suis toujours dépendu de moi-meme) mais là c'est different - il faut s'occuper du loyer - de l'electricité - de tout l'entretien de la maison -toujours chercher une femme de ménage qui peut aussi vivre avec moi car j'avais peur de vivre seule - enfin prendre ma responsabilité.

Mais avec la grace de dieu - et avec ma volonté de fer que je voulais montrer à tout le monde que j'étais une femme très capable - et je suis arrivée al hamdoulilah.

J'avais mon travail de secretaire de direction dans une banque, je pouvais dire que j'étais très comblée et heureuse autour de mes collègues et ami(es) on m'aimait beaucoup, on mange  ensemble au resto de la banque et on passait des moments très très agréables (surtout que moi je suis une femme qui aime raconter des blagues) et parler de tout et de rien et cela nous faisait rire et on était très heureux de se trouver tous les midi au restaurant  de la banque.

Mais malheureusement, la belle vie ne dure pas toujours, bien dans mon poste - aimée par mes supérieurs - enviée par beaucoup de personne - et un jour - on me fait un sale coup - on m'enlève de mon poste sans aucune raison, sans me prevenir - (cad. on m'a mise en quanrantaine) on me donnait plus de travail - j'étais là comme si je n'existais pas.

Vraiement c'était un choc horrible - car le seul objectif qui m'a fait oublié tout ce que j'ai souffert - ne pas avoir mes enfants avec moi (qui étaient jeunes à l'époque) c'était l'ambiance de mon travail - j'avais tout le temps hate d'aller travailler - tellement que j'aimais ce que je faisais comme travail - très interressant -la communication-

Alors j'ai supporté ça - pendant une dizaine de jours et après je n'en pouvais plus et c'est la déprime qui a commencé et qui a terminé par une très forte depresssion nerveuse qui a durée une dizaine d'année, (avec amaigrissement énorme 28 kg en 15 jours).

3EME PARTIE DE MA VIE

A l'époque de mon invalidité - j'ai eu un petit nodule sous le sein que j'ai laissé trainé - car il ne me faisait pas mal - Tout le monde me disait il fallait que je consultes le medecin, j'ai décidé d'aller faire une visite - le medecin me dit que c'est une boule de graisse - pas grave - il voulait m'operer dans son cabinet - je ne voulais pas - je lui ai dis non je veux une clinique - il était d'accord - m'a demandé de faire une mamographie - je l'ai faite - mais elle s'est avéré que j'avais un nodule suspect - monsieur le medecin - ne me dit rien et il me donne rendez-vous pour m'operer (soit disant me faire une biopsie alors que c'était une operation ).A mon réveil - il me dit hamoulilah 99% vous n'avez rien - mais il faut m'analyser ce que j'ai enlevé - et je suis restée une journée et demie en clinique - il viend me changer mon pansement et il me demande si j'avais un infirmier - je lui avais dis non - alors il me dit de passer à son cabinet 3 jour après l'operation.

C'est ce que j'ai fait - alors là il me dit oh vous savez j'ai trouvé quelque chose - mais je ne peux rien dire - on  verra après les analyses - deux jours après c'était un cancer du sein et avec son operation il a fait propager le  nodule dans le bas du sein. ET il me dit c'est grave et il faut vite l'ablation du sein.

Et après il me dit il faut qu'il  envoie le dossier en france - car lui  ne sais pas comment s'y prendre - est ce que il  devait me  faire l'ablation ou m'enlever le bas et me faire une embolie - c'est pour ça qu'il voulait demander l'avis des specialistes en france.

Heurement que j'ai emmenée avec moi une amie intime qui était infimière et lui a dit dr " donnez-moi une copie du dossier et c'est la malade qu'on va envoyé en france".

Il lui donne la copie et elle me prend rendez-vous au centre KENDY un centre d'ancologie - très connu et c'est là ou j'étais prise et soignée par eux - bien sur j'ai refais l'operation, chimio- radiothérapie et tout - et maintenant je suis sur la fin de ma cinquième année - je peux dire que je vais beaucoup mieux - mais j'ai raconté tout ça pour dire que depuis j'aimes la vie et je veux la vivre et rien ne vaut se deprimer - car il y a des choses plus graves qui puissent arriver.

J'ai un peu parler de ma vie - de mon experience - mais j'ai mon ami qui est le pc - j'ai mes enfants - ils sont grands maintenant et ils m'aiment beaucoup - des petits enfants adorables.

Depuis ma maladie j'ai découvert que j'étais très aimée par ma famille et trop estimée par mes amies - car leur soutien m'a beaucoup aider à supporter cette epreuve et je leur dis MERCI BEAUCOUP D'ETRE MA FAMILLE ET D'ETRE MES AMIS.

j'adores Farid Al Atrache et voila un autre clip que j'aimes.